Publié le : 03/08/2025
Le Tour de France Femmes s’est achevé en fanfare ce dimanche. Au fil de cette édition particulièrement enthousiasmante, l’équipe Cofidis s’est notamment illustrée grâce à Julie Bego. À 20 ans et pour sa première Grande Boucle, elle est la coureuse qui aura gardé le plus longtemps le maillot blanc de meilleur jeune pendant six étapes. Elle termine 3e de ce classement et prend déjà rendez-vous pour la suite.
Du samedi 26 juillet à vendredi dernier, elle a fait partie de la cour des grandes. Julie Bego s’est invitée chaque soir au podium protocolaire de ce Tour de France Femmes avec Zwift. Dès la première étape en Bretagne, la Savoyarde est en effet parvenue à revêtir le maillot blanc de meilleure jeune (réservé à la meilleure des moins de 23 ans). Ce soir-là à Plumelec, Julie n’en revenait pas. Pourtant, progressivement elle s’est habituée à la tunique blanche, aux honneurs et à la lumière qui va avec.
Une abnégation de bout en bout
Pendant les cinq étapes suivantes, de la Bretagne jusqu’à l’Auvergne, Julie a en effet conservé son maillot blanc. Ce n’est que lors des trois dernières étapes de haute montagne, particulièrement exigeantes, qu’elle a dû céder le maillot à sa rivale, la Néerlandaise Nienke Vinke.
Mais Julie ne s’est pas relâchée pour autant : lors des deux dernières étapes, elle a continué à tout donner, malgré la difficulté et la répétition des efforts. Grâce à son abnégation et à sa ténacité, Julie termine 3e au classement de la meilleure jeune. Un résultat plus qu’encourageant qui démontre sa progression constante. Elle qui s’est illustrée par une 3e place au championnat de France, en juin dernier, continue ainsi de gravir les échelons, en attendant la suite avec impatience.
SA RÉACTION À CHAUD
Julie Bego :
« Je crois que j’ai beaucoup appris pendant ce Tour de France. C’était le cas en matière de gestion des médias, du protocole, mais aussi en course. J’ai découvert de nouvelles limites, appris à repousser ma douleur. C’est la première fois que je faisais neuf jours de course. Au départ, le maillot blanc n'était vraiment pas un objectif. Mais mon premier podium, ça a été génial, ça donnait envie de le garder. Il y a forcément une pointe de déception parce que j’aurais aimé le conserver jusqu’au bout. Mais Nienke était plus forte. L’an prochain, je sais que je serai plus prête physiquement. J’ai envie de revenir encore plus forte pour le porter à nouveau ! »