TOUR DE FRANCE 2023 : CHEZ COFIDIS, L'ENTHOUSIASME EST DÉJÀ LÀ !

TOUR DE FRANCE 2023 : CHEZ COFIDIS, L'ENTHOUSIASME EST DÉJÀ LÀ !

MATHILDE L'AZOU

Publié le : 27/10/2022

C’est déjà l’heure de se projeter, de se replonger dans la furie des routes de juillet, cette ambiance unique et ces rêves pleins la tête. Pour les coureuses et les coureurs Cofidis, les quatre semaines les plus suivies de la saison de cyclisme représentent un rendez-vous immanquable. En juillet prochain, depuis Bilbao pour les hommes et depuis Clermont-Ferrand pour les femmes, ils feront tout pour faire honneur à leurs couleurs et contribuer à cette grande fête populaire.


ILS ONT DIT

Guillaume Martin : 

"Ce que je vois de ce parcours me plait beaucoup. Ça me semble être un Tour taillé pour les grimpeurs avec peu de contre-la-montre et beaucoup de cols difficiles. Sur le papier, c’est un parcours qui me plait. Ça aurait été parfait s’il faisait un petit passage dans l’Ouest mais on ne peut pas tout avoir et ça viendra ! C’est sympa que cela passe par les cinq massifs montagneux dont le Puy-de-Dôme où des étapes mythiques et historiques ont eu lieu. Y revenir en tant que coureur, c’est vraiment sympa. Il s’agira de mon seul grand Tour l’an prochain et ce sera mon objectif principal pour la saison prochaine afin de faire un bon classement général. J’ai été frustré de quitter la dernière édition aussi vite et j’aurai les dents longues pour la prochaine édition !"

Benjamin Thomas : 

"J’ai découvert le parcours et regardé les descriptions des étapes. Je trouve que c’est un Tour de France très difficile. Même s’il faudra tout étudier en détail, il y aura beaucoup de montagne. Ce qui est positif, c’est de partir d’une région qui me tient à cœur, le Sud-Ouest, et de rester plus d’une semaine dans les Pyrénées. Ce sera une entrée en matière plus délicate que d’habitude avec des étapes difficiles dès les premiers jours. J’espère que ce sera un beau Tour de France comme l’an dernier. De mon côté, j’essayerai de saisir mes opportunités lors des étapes de transition, en espérant que les sprinteurs aient du mal à contrôler la course. "

 

VICTOIRE BERTEAU (photo MATHILDE L'AZOU)

Victoire Berteau : 

"Même s’il n’y a qu’une arrivée au sommet, il s’agit d’un parcours un peu plus dur qu’en juillet dernier. J’ai l’impression que les routes sont un peu plus vallonnées, qu’il n’y aura pas d’étape de transition. C’est un parcours bien casse-patte ! Il y aura aussi l’arrivée mythique au Tourmalet et ce chrono pour finir. Nous verrons l’effectif qui sera aligné au départ mais je suis sûr que des filles comme Clara Koppenburg et Rachel Neylan pourront bien figurer au classement général et briller sur certaines étapes. À titre personnel, je pense que je vais déjà cocher l’étape de 177 km entre Cahors et Rodez. L’an dernier, on a toutes été surprises par le monde fou au bord des routes. J’ai juste envie d’y retourner et profiter encore plus qu’à la première édition ! » "

Cédric Vasseur, manager général : 

"De prime abord, on a l’impression que ce Tour de France fait la part belle aux grimpeurs. La première étape, avec 3 300 mètres de dénivelé restreindra forcément le nombre de coureurs capables d’aller chercher le maillot jaune. Ensuite, il y a une alternance entre les étapes dévolues aux sprinteurs et aux coureurs visant le classement général. Les baroudeurs devront attendre un bon moment avant de se montrer en évidence. Le dernier bloc est concentré dans les Alpes avec des étapes difficiles, courtes et une arrivée à Courchevel très délicate après le terrible col de la Loze. Ce sera un Tour très exigeant avec peu d’opportunités pour les échappées. 

Chez Cofidis, on fera tout pour gagner des étapes et contribuer à ce que Guillaume Martin fasse une belle place au classement général. Le départ au Pays Basque sera vraiment important pour nous avec le fort contingent basque de l’équipe (Ion Izagirre, Jonathan Lastra et les directeurs sportifs Bingen Fernandez et Gorka Gerrikagoitia). L’équipe sera motivée comme jamais pour faire briller les couleurs Cofidis dès le départ à Bilbao.

Concernant le Tour de France femmes avec Zwift, les organisateurs ont innové en proposant un contre-la-montre individuel autour de Pau pour conclure l’épreuve. L’ensemble du tracé se concentre dans le Sud-Ouest et sera probablement marqué par de fortes chaleurs. Il faudra en tenir compte pour briller ! Même si les premières étapes devraient arriver au sprint, les difficultés seront plus nombreuses que lors de la première édition. On surveillera notamment l’étape qui s’annonce aussi terrible qu’historique avec l’arrivée au sommet du Tourmalet. Désormais, nous connaissons les tracés et le compte-à-rebours a déjà commencé !"