TOUR DE FRANCE - ÉTAPE 8 / BENJAMIN THOMAS, 7e À LAUSANNE

TOUR DE FRANCE - ÉTAPE 8 / BENJAMIN THOMAS, 7e À LAUSANNE

Mathilde L'Azou

Publié le : 09/07/2022

Comme attendu, les derniers kilomètres jusqu’à l’arrivée étaient particulièrement disputés. Benjamin Thomas a tenté sa chance et termine à la 7e place alors que Guillaume Martin, lui, a franchi la ligne au 13e rang et conserve sa place dans le ‘top 15’ du classement général.


La bataille a été intense, comme attendu, et ce sont une nouvelle fois les cadors qui se sont disputés la victoire à Lausanne. La dernière montée, avec une portion à 14%, rappelait ainsi quelques cols alpestres, sauf que la route était un peu plus large et le bitume un peu plus lisse. Il n’empêche, Tadej Pogacar et Wout Van Aert se sont livrés à nouveau un duel à distance. Derrière, présents jusqu’au bout dans le groupe de tête, Guillaume Martin et Benjamin Thomas ont attendu avant de tenter leur chance. 

Encore une belle performance signée Cofidis

À quelques centaines de mètres de l’arrivée, Guillaume tente de lancer son coéquipier. Benjamin finit au bout de ses forces. Septième de l’étape, premier Français : il y a le plaisir, surtout, d’avoir tout donné pour se rapprocher de la victoire. De son côté, Guillaume Martin termine bien placé, au 13e rang, et reste une journée de plus dans le 'top 15' du classement général.

Au lendemain du Prix de la combativité obtenu par Simon Geschke, l’équipe Cofidis a une nouvelle fois démontré qu’il fallait comptait sur elle lors de ce Tour de France. Et il reste encore 13 étapes pour le prouver et tenter sa chance. 

Demain, la route va s’élever à nouveau. Quatre cols sont en effet répertoriés lors des 152,9 km à parcourir entre Aigle et Châtel. Ça tombe bien : le profil correspond aux qualités de Guillaume Martin, Ion Izagirre, Simon Geschke ou encore Victor Lafay.

 

ILS ONT DIT

Benjamin Thomas (7e) :

" Il y a forcément de la déception. J’ai fait l’effort de remonter, je me suis placé dans la roue de Matthews à 700 mètres, je n’ai pas voulu faire l’effort trop tôt mais dans le final, je n’ai pas pu remonter. Nous avions changé de stratégie en début d’étape quand on a vu qu’on ne pouvait pas intégrer l’échappée. Nous avons fait un bon travail pour placer Guillaume. Moi, j’évoluais en ‘électron libre’. Je me suis dis : « je fais le sprint et après on verra ! » Il fallait lancer un peu plus loin. Mais ça reste une belle performance et une belle place à l’issue d’une arrivée en costauds comme je les aime."

Guillaume Martin :

"C’était une arrivée explosive. On s’attendait à ce quelqu’un allume la mèche dans le final et ça montait très vite. Sur une arrivée comme ça, il n’y a que Pogacar qui peut battre Van Aert. J’ai fait le pari que quelqu’un attaque après la partie raide mais ça n’a pas été le cas. Une montée explosive comme ça, ce n’était pas l’idéal pour moi. Mais je suis dans le jeu et je suis sûr qu’il y aura de belles opportunités par la suite. Je persiste à penser que la course au classement général, pour une place d’honneur, a beaucoup de valeur. »  

Alain Deloeuil, directeur sportif :

"Bien sûr, il y avait un peu de frustration de ne pas aller dans l’échappée. Mais on savait, encore une fois, que Jumbo ne voulait pas laisser partir et contrôler. C’était inutile de perdre des forces dans une course qu’on savait bloquée d'avance. Malheureusement, il n’y a pas de places pour les autres équipes. De notre côté, on voit que Benjamin Thomas a tenu promesse, lui qui nous avait dit qu’il allait être offensif ce matin. Guillaume est bien présent aussi. C’est forcément de bon augure pour la suite."