GIRO - ÉTAPE 17 GUILLAUME MARTIN, UN INCROYABLE BAROUD D'HONNEUR

GIRO - ÉTAPE 17 GUILLAUME MARTIN, UN INCROYABLE BAROUD D'HONNEUR

Getty Sport

Publié le : 25/05/2022

Distancé lors d'une étape délicate hier, le leader de la formation Cofidis a fait partie des grands animateurs de cette journée. Présent dans l’échappée, le Normand a démontré qu’il avait le mental pour rebondir, en toutes circonstances. Il franchit la ligne à la 9e place et pointe toujours au 16e rang au général.


Il faut s’imaginer la force mentale nécessaire pour parcourir autant de kilomètres, endurer autant d’efforts et gérer ces hauts et ces bas inhérents aux grands Tours. La veille, lors d’une étape particulièrement harassante, Guillaume Martin avait fini par être lâché par les hommes de tête. 

La désillusion du soir et ses excuses auprès de toute l’équipe ont vite été rangées dans la case des souvenirs douloureux. Car dès les premières kilomètres sur les contreforts du Passo del Tonale, les attaques ont été nombreuses. Parmi les coureurs les plus offensifs : Guillaume Martin. Un temps présent au sein d’un groupe de poursuivants, il a ensuite intégré l’échappée fleuve, composée de 23 coureurs. 

Demain, au tour de Consonni ?

Dans l’ascension du Giovo, après des kilomètres de descente, le groupe se scinde en deux et Guillaume est encore à l’avant. Le leader de la formation Cofidis a longtemps fait partie des grands animateurs de la course, passant d’ailleurs symboliquement en tête au sprint intermédiaire. Puis, c’est lui qui mène la fronde derrière Mathieu Van der Poel et les coureurs de tête, avant de finir l’étape à la 9e place, à 2 min 59 sec du vainqueur, Santiago Buitrago. Au classement général, Guillaume pointe toujours au 16e rang, à 25 min 52 sec du maillot rose, Richard Carapaz.

Demain, finies les grandes difficultés montagneuses ! L’étape devrait être bien moins mouvementée entre Borgo Valsugana et Trévise. Au fil des 156 km, les coureurs pourront admirer les vignobles du Prosecco avant de basculer dans le circuit final. Là, ce sont les équipes de sprinteurs qui s’activeront et pour cause : il s’agit de la dernière opportunité de ce Giro de s’illustrer pour les amateurs de sprint massif. L’occasion pour Davide Cimolai et Simone Consonni de s’employer à tout faire pour donner le meilleur.

 

 

ILS ONT DIT

Guillaume Martin : 

« Aujourd’hui, je n’étais pas impérial, seulement un peu meilleur qu’hier. J’ai couru intelligemment, j’ai su anticiper comme il le fallait. Je ne pouvais pas faire beaucoup mieux mais c’est déjà mieux qu’hier. Je m’améliore en descente et je gagne en confiance au fil des jours. C’était une étape solide à défaut d’être transcendante. Il reste encore deux opportunités pour viser une victoire d’étape et je serai à l’offensive encore ! »

Roberto Damiani, Directeur Sportif :

« En se glissant dans l'échappée, Guillaume a fait preuve d'une grande force de caractère. Il a tout donné pour aller chercher un résultat. Et cette 9e place est un bon résultat. Ça fait beaucoup de bien et ça démontre une superbe réaction. Chapeau à lui. Guillaume est vraiment un guerrier ! »