GIRO - ÉTAPE 1 LE TOUR D'ITALIE, C'EST PARTI !

GIRO - ÉTAPE 1 LE TOUR D'ITALIE, C'EST PARTI !

Getty Sport

Publié le : 06/05/2022

La 105e édition du Giro s’est élancée ce vendredi sous le soleil de Budapest. Pour cette mise en jambes, une étape escarpée et tendue était au programme (195 km). Et, malgré la nervosité du peloton, les coureurs Cofidis ont passé cette journée sans encombre, en concédant seulement une poignée de secondes sur le vainqueur du jour.


Il y a toujours un sentiment particulier, un mélange d’enthousiasme et d’appréhension, avant de débuter un long périple de trois semaines. Les grands Tours représentent ce qu’il y a de plus exigeant physiquement et mentalement et le Giro ne déroge pas à la règle. En plus de la répétition des efforts, il faut également s’adapter à nouveau au feu des projecteurs, aux podiums et à la foule au bord des routes. 

C’est le cas en Hongrie, qui accueille pour la première fois le départ d’un grand Tour. Afin de surprendre, les organisateurs ont décidé de débuter par une étape plutôt dévolue aux puncheurs avec 195 km entre Budapest et Visegrád. Pour les coureurs Cofidis, l’objectif était avant tout de passer l’étape sans encombre et de protéger leur leader, Guillaume Martin. Alors que le rythme s’est intensifié dans les derniers kilomètres, le Normand, gêné par quelques chutes a su fournir les efforts nécessaires pour revenir sur le premier groupe. Il termine en compagnie de Davide Villella et Simone Consonni qui ne sont pas parvenus à se mêler à la lutte pour la victoire face aux puncheurs.

Un contre-la-montre dans les rues de Budapest 

Demain, place au premier contre-la-montre individuel. Il se tiendra dans les rues de Budapest, la capitale hongroise. 9,2 km seront à parcourir et il faudra être particulièrement explosif dans le final avec un peu plus d’un kilomètre en faux plat montant. Bien aidé par le travail de perfectionnement réalisé par la cellule performance, ils tenteront de donner le meilleur et d'imiter Simon Geschke, 2e de l’exercice chronométré du Tour du Romandie la semaine dernière.

 

 

ILS ONT DIT

Guillaume Martin : 

« Ça a été une première étape relativement tranquille jusqu'à 10 km de l'arrivée et puis c'est devenu très nerveux - comme on s'y attendait - à l'approche de la montée finale. On savait qu'il n'y avait pas la règle des 3km donc il fallait être placé pour ne pas avoir de cassure. J'ai dû slalomer entre les chutes et freiner à plusieurs reprises. J'ai dû faire des efforts superflus pour revenir. L'essentiel ce soir c'est de ne pas être tombé. Demain, il s’agit d’un chrono qui va être assez court mais très explosif, moins de 10km, une arrivée en bosse. Je vais m'attacher à faire un exercice appliqué et le meilleur temps possible pour sortir de la Hongrie avec le moins de débours possible. » 

Roberto Damiani, directeur sportif :

« Le Giro nous proposait une première étape avec une arrivée pour costauds et chacun a pris sa place. On a vu un bon Guillaume Martin qui a malheureusement été gêné par les chutes dans le final. Il est bien revenu et ne perds que quelques secondes. On est dans le bon tempo ! »