TOUR DE FRANCE - ÉTAPE 12 UNE JOURNÉE AUTOUR DE GUILLAUME MARTIN

TOUR DE FRANCE - ÉTAPE 12 UNE JOURNÉE AUTOUR DE GUILLAUME MARTIN

Mathilde L'Azou

Publié le : 08/07/2021

Au lendemain de la double ascension du Mont Ventoux, les coureurs Cofidis sont restés dans le peloton et ont évité les pièges du jour entre Saint-Paul-Trois-Châteaux et Nîmes. Demain, ils continueront leur descente vers le sud, direction Carcassonne.


Il a fallu être particulièrement vigilant. Car dès le départ, les bordures annoncées ont bien eu lieu. Certains coureurs Cofidis ont été un temps pris au piège avant de revenir dans le peloton. En début d’étape, Jelle Wallays a bataillé pour aller dans l’échappée. Malgré ses nombreuses tentatives, le Belge n’y est pas parvenu. Ensuite, le peloton a laissé filer l’échappée.  

La descente vers le sud continue

Les coureurs Cofidis se sont donc concentrés sur la protection de leur leader, Guillaume Martin. Ils en ont aussi profité pour récupérer de leurs grands efforts de la veille avec cette double ascension du Mont Ventoux qui a laissé des traces dans les organismes. Aujourd’hui, il fallait néanmoins bien s’hydrater pour résister aux fortes chaleurs entre la Drôme, l’Ardèche et le Gard. Et tous les coureurs de la formation nordiste ont franchi la ligne d’arrivée sans encombre. 

Demain, l’étape propose un profil relativement similaire alors que le peloton continue sa descente vers le sud et met le cap sur Carcassonne pour 219,8 km. Et les coureurs Cofidis tenteront à nouveau leur chance pour briller. 

 

 

ILS ONT DIT

Guillaume MARTIN : «

Le début de l’étape était assez nerveux et on s’y attendait. Ensuite, quand l’échappée était partie, c’était relativement calme même s’il y avait toujours un petit risque de bordure. Au bout du compte, c’est une journée qui s’est bien passée. Pour ma part, j’étais bien protégé par mes coéquipiers tout au long de la course donc j’ai pu être serein. Ce n’est pas une journée de repos mais par rapport à ce qu’on a connu hier, c’était important de préserver son énergie au maximum parce qu’il reste pas mal de grosses étapes encore. »

Bingen FERNANDEZ, directeur sportif : «

C’était un départ stressant à cause du vent de côté. Le peloton s’est cassé en quatre parties et ça a beaucoup attaqué. Nous, on s’est concentrés à protéger Guillaume parce qu’on savait que le final était un peu compliqué avec le vent de dos et les nombreux ronds-points. Demain, ce sont les équipes de sprinteurs qui auront la clé de la course. On essayera d’être attentifs si une échappée se forme pour y mettre un coureur ou on jouera la carte de Christophe au sprint.»