Pierre-Luc Périchon, un an après sa victoire sur la Polynormande

Pierre-Luc Périchon, un an après sa victoire sur la Polynormande

Publié le : 14/08/2019

A quelques jours du départ de la Polynormande, le tenant du titre, Pierre-Luc Perichon est heureux de prendre le départ de cette course avec, pour la première fois, le dossard numéro 1. Le puncheur revient sur sa victoire 2018, son excellent Tour de France 2019 et ses ambitions pour la saison prochaine.


1/ Il y a un an, tu gagnais la Polynormande, comment ça s’est passé ?

Il y a un an, j’étais déçu de ne pas avoir fait le Tour de France alors que je pensais avoir ma place. Je voulais prendre ma revanche. J’avais été sélectionné pour les championnats d’Europe et je m’étais entraîné pour cette échéance. Quand j’arrive sur la Polynormande, c’est pour moi un prélude pour le championnat d’Europe. J’étais en forme !

La course s’est déroulée simplement, j’ai vu un coup partir et j’y suis allé. Au début, nous étions quatre à l’avant, puis nous sommes rejoints pas 5 autres coureurs. On se retrouve à 9 à l’avant et tout le monde collaborait. Il y avait de fortes chances pour que cela aille au bout. J’ai accéléré dans la dernière bosse en décramponnant tout le monde sauf Pierre Gouault et je l’ai battu au sprint. C’était pour moi une grande satisfaction car la condition était présente et c’était une réponse sur le terrain à ma non sélection sur le Tour de France. C’était agréable de se sentir à ce niveau.

 

2/ Quel bilan tires-tu de ton Tour de France 2019 ?

Je suis assez satisfait de mon Tour de France car j’ai été acteur du Tour et j’y ai pris du plaisir.

Au départ, je devais épauler Christophe Laporte dans les sprints et aider Nico Edet et Jesus Herrada dans la montagne. Comme dans nous perdons Nico et Chris lors de la première semaine, mes objectifs n’étaient plus les mêmes. J’ai épaulé Jesus dans la montagne mais j’avais aussi la liberté de partir dans les coups quand je voulais et de courir plus pour moi. Au final je ne pensais pas rivaliser avec des coureurs comme Matteo Trentin à Gap ou Vincenzo Nibali à Val Thorens.

J’avais à cœur de faire un bon Tour par rapport à la frustration de ne pas le faire l’année d’avant. Je voulais montrer à la team qu’ils avaient eu raison de me faire confiance. Je suis content de mon intégration dans l’équipe.

 

3/ Comment te sens-tu après ce Tour de France ?

J’ai un peu de mal à me remettre en marche. J’ai terminé le Tour avec un petit rhume qui était nasal et qui est descendu dans les bronches. J’ai encore de petits symptômes et j’ai du mal à remettre en marche à l’entrainement. J’’espère être en forme ce weekend. C’est toujours compliqué après 3 semaines de Tour, les sensations sont spéciales et reviennent doucement.  

 

4/ Quels sont tes objectifs pour la saison prochaine ?

J’ai l’ambition de tenir mon rang et de contribuer aux performances collectives.  Je vais aider les coéquipiers à gagner et je souhaite lever les bras également. Je veux passer un cap, être performant et satisfaire mes leaders, mes équipiers et le staff de Cofidis !