Publié le : 12/07/2025
Dans une étape moins mouvementée que les jours précédents, les coureurs Cofidis ont fait honneur à leurs couleurs. En fin de course à Laval, tous se sont mobilisés afin de mettre Bryan Coquard dans les meilleures dispositions. Le sprinteur termine 7e, le premier top 10 de l’équipe Cofidis depuis le début de ce Tour de France. Surtout, le « Coq » a retrouvé confiance pour les prochains sprints à venir.
La France de juillet n’est pas que celle des montagnes et des côtes. Certes, il y a les Pyrénées et les Alpes (c’est pour bientôt) mais il y a aussi la France des plaines et des champs, celle qu’ont traversé les coureurs ce samedi entre Saint-Méen-le-Grand et Laval. Après plusieurs jours avec des profils vallonnés et accidentés transformant chaque étape en classique, ce samedi rappelait que le peloton savait également se ménager.
Le premier « top 10 » de Cofidis
Pendant longtemps, aucune échappée ne s’est dessinée et le sprint massif tant attendue a bien eu lieu. Dans les 50 derniers kilomètres, l’équipe Cofidis s’est immiscée en tête du peloton. Objectif : mettre Bryan Coquard dans les meilleures dispositions pour aborder le final. Ainsi, tous les coureurs de l’équipe ont travaillé afin de protéger et d’épauler leur sprinteur. Bien positionné dans le final, le Coq est remonté à hauteur des premiers avant de terminer à la 7e place. Il s’agit du premier « top 10 » de l’équipe Cofidis depuis le début du Tour.
Demain, il y aura une nouvelle occasion de s’illustrer au sprint à l’issue d’une longue étape entre Chinon et Châteauroux. Le profil du sprint s’annonce moins favorable à Bryan mais il compte bien tenter à nouveau sa chance. Et ses coéquipiers sont déterminés à tout faire pour l’aider à donner le meilleur.
LA RÉACTION À CHAUD
Bryan Coquard : «
Ça fait du bien d’être à nouveau dans la bataille, d’être de retour dans le combat. L’équipe a fait un gros effort collectif pour qu’on se mobilise et me permettre de signer un bon résultat. Aujourd’hui, je suis fier de mon équipe. J’aurais aimé leur apporter un meilleur résultat. J’ai eu un petit souci de timing dans le final : je suis arrivé dans les roues de Pascal Ackermann, un peu dans le vent. Et au moment où je me suis dit qu’il fallait lancer, j’ai vu la pancarte 450 mètres et je me suis dit que c’était une mauvaise idée de faire ça ! Demain, le sprint sera un peu plus compliqué pour moi mais je vais essayer de faire le maximum. Par contre, la confiance est revenue et c’est forcément bon pour la suite.»